Certaines parties dont les desseins ne sont plus un secret de polichinelle, continuent de cultiver la confusion à propos de l’amendement de l’article 61 bis du code pénal, la liberté d’expression et la défense des droits de l’homme. Car appeler au boycott du tourisme en Tunisie, c’est s’attaquer aux sources de revenus d’une bonne partie de la population tunisienne. Et ceci n’a strictement rien à voir avec la liberté d’expression. Appeler au boycott du tourisme en Tunisie, c’est priver des jeunes filles qui travaillaient nuit et jour pour produire un tapis et le vendre afin de nourrir un père handicapé, une mère vieillie et des jeunes frères et sœurs sans ressources. Et ceci n’a strictement rien à voir avec la défense des droits de l’homme.
Les chameliers de zaafrana ou de Douz, les potiers de Djerba, les céramistes de Nabeul qui vivent principalement du tourisme, les plongeurs de Zarzis qui vendent leurs éponges aux touristes, les coralliens de Tabarka qui vendent leur marchandise aux touristes… ne peuvent en aucun cas se reconnaître dans la conception de la liberté d’expression professée par les Kamel Jendoubi, Khemaïs Chammari, Radia Nasraoui. C’est-à-dire de tous ceux qui demandent la charité alimentaire devant les portes du Parlement européen à Bruxelles ou à Strasbourg.
Alors, le gouvernement tunisien a le devoir de protéger les sources de revenu de ses habitants contre ceux qui jouent aux défenseurs des droits de l’homme et qui n’ont tout simplement ni plus de droit ni moins de droit que les autres citoyens.
Mais par-delà l’attitude cynique et opportuniste de Kamel Jendoubi et de ses amis, probablement dus à une crise d’identité idéologique de l’extrême gauche , il est peut être temps que l’opposition démocratique et les défenseurs des droits de l’Homme définissent et adoptent un code de conduite sur la nature des soutiens internationaux déontologiquement acceptables et ceux qui seraient condamnables, surtout que l’on voit de plus en plus de « militants » solliciter le soutien de l’étranger.
mardi 21 décembre 2010
jeudi 9 décembre 2010
Les réalisations colossales du Fonds de solidarité nationale
Les réalisations du Fonds de solidarité nationale, aux côtés d’autres parties, ont permis à plusieurs zones d'ombre de se désenclaver à la faveur d'une mise en place d'une infrastructure de base appropriée et l'introduction des différents équipements collectifs et de toutes les commodités de base. Le FSN a contribué largement à changer radicalement la réalité des zones dans lesquelles il est intervenu. Il aurait ainsi contribué à désenclaver 1879 zones d’ombres, sauvant 297 mille familles, soit plus d’un million 487 mille personnes, de la précarité dans laquelle elles vivaient en leur offrant, par ailleurs, des conditions de vie favorables et des commodités de base qui ont changé leur situation et promu leur qualité de vie.
Le Fonds aurait ainsi mobilisé, au cours de la période allant de 1993 à 2010, un budget dépassant les 997 MD. Une enveloppe qui a permis la construction de plus de 40 500 logements décents, la réhabilitation et l’amélioration de 29 444 autres logements moyennant des crédits de l’ordre de 231,228 MD.
Le FSN a également procédé à l’aménagement de 4602 Km de routes et pistes dont 3717 Km ont été bitumés, pour un coût de 234,785 MD. Sans compter l’alimentation en eau potable de 86,600 familles, dont la plupart vivent dans des zones rurales, l’aménagement d’écoles, le raccordement de plus de 73,5 mille familles au réseau électrique, la construction et l’aménagement de 141 centres de santé de base, la contribution au financement de plus de 63 mille projets de création de sources de revenus pour un montant global de 93,345 MD dont 3,856 MD au profit de 1205 bénéficiaires du secteur agricole touchés, en 2009, par les dégâts causés suite aux inondations, dans les gouvernorats de Gafsa, Tozeur, et Kasserine.
Par ailleurs, le FSN a aménagé et réalisé 100 bibliothèques et 250 unités informatiques, ainsi que 84 mini-stades, aires de jeux et 306 espaces de loisirs. Mieux, le 26 - 26 a contribué, au cours de la période 2007/2009, dans le cadre de la mise en œuvre de la décision du Chef de l’Etat annoncée le 9 décembre 2006, au financement du programme présidentiel de promotion de 26 quartiers populaires, situés autour des grandes villes. Des quartiers comptant plus de 32 mille logements hébergeant plus de 166 mille habitants ont bénéficié des interventions du FSN estimées à hauteur de 75 MD, pour une enveloppe globale de 114,525 MD. Une intervention qui a pu se concrétiser grâce à la mise en place d’un programme complémentaire couvrant les années 2010/2012, portant sur 56 autres quartiers populaires pour une enveloppe d’environ 150 MD, à laquelle, le Fonds contribue à hauteur de 111 MD.
Le Fonds aurait ainsi mobilisé, au cours de la période allant de 1993 à 2010, un budget dépassant les 997 MD. Une enveloppe qui a permis la construction de plus de 40 500 logements décents, la réhabilitation et l’amélioration de 29 444 autres logements moyennant des crédits de l’ordre de 231,228 MD.
Le FSN a également procédé à l’aménagement de 4602 Km de routes et pistes dont 3717 Km ont été bitumés, pour un coût de 234,785 MD. Sans compter l’alimentation en eau potable de 86,600 familles, dont la plupart vivent dans des zones rurales, l’aménagement d’écoles, le raccordement de plus de 73,5 mille familles au réseau électrique, la construction et l’aménagement de 141 centres de santé de base, la contribution au financement de plus de 63 mille projets de création de sources de revenus pour un montant global de 93,345 MD dont 3,856 MD au profit de 1205 bénéficiaires du secteur agricole touchés, en 2009, par les dégâts causés suite aux inondations, dans les gouvernorats de Gafsa, Tozeur, et Kasserine.
Par ailleurs, le FSN a aménagé et réalisé 100 bibliothèques et 250 unités informatiques, ainsi que 84 mini-stades, aires de jeux et 306 espaces de loisirs. Mieux, le 26 - 26 a contribué, au cours de la période 2007/2009, dans le cadre de la mise en œuvre de la décision du Chef de l’Etat annoncée le 9 décembre 2006, au financement du programme présidentiel de promotion de 26 quartiers populaires, situés autour des grandes villes. Des quartiers comptant plus de 32 mille logements hébergeant plus de 166 mille habitants ont bénéficié des interventions du FSN estimées à hauteur de 75 MD, pour une enveloppe globale de 114,525 MD. Une intervention qui a pu se concrétiser grâce à la mise en place d’un programme complémentaire couvrant les années 2010/2012, portant sur 56 autres quartiers populaires pour une enveloppe d’environ 150 MD, à laquelle, le Fonds contribue à hauteur de 111 MD.
mercredi 1 décembre 2010
A quand les Etats généraux de l’opposition radicale ?
Des figures de proue de l’opposition radicale appellent au dialogue politique national. La tenue d’un tel dialogue répondra au besoin de réduire le fossé entre des groupuscules qui se meuvent au niveau de Tunis la capitale et les citoyens qui sont engagés dans les luttes sociales au quotidien. Mais la tenue d’un tel dialogue pourrait se retourner contre l’intérêt de l’opposition et du processus démocratique, tant et si bien que les protagonistes de l’opposition gardent une fausse perception du rôle de leurs vis-à-vis et continuent de vouloir intégrer les islamistes dans ce dialogue.
Pour éviter un tel glissement, qui risque, à long terme, de pérenniser la crise structurelle de l’opposition, il est nécessaire de s’atteler à faire le bilan des partis de l’opposition dite radicale. Ce bilan permettra sans doute à l’opposition de partir sur de bases nouvelles.
Loin de l’égocentrisme, mais aussi de la surenchère, il est primordial que chaque parti fasse son propre bilan, ne serait-ce que dans son rapport avec l’évolution de la société. Les Mustapha Ben Jaafar, Moncef Marzouki, Ahmed Néjib Chebbi et Ahmed Brahim ont le devoir de faire leur autocritique et de dire haut et fort leur désaveu envers l’Islam politique et de dénoncer ceux qui s’engagent dans des alliances contre-nature pour un choix mal calculé ou une approche hasardeuse. Des Etats généraux de l’opposition gauchiste s’avèrent nécessaires pour faire avancer la cause de la démocratie dans le pays.
Pour éviter un tel glissement, qui risque, à long terme, de pérenniser la crise structurelle de l’opposition, il est nécessaire de s’atteler à faire le bilan des partis de l’opposition dite radicale. Ce bilan permettra sans doute à l’opposition de partir sur de bases nouvelles.
Loin de l’égocentrisme, mais aussi de la surenchère, il est primordial que chaque parti fasse son propre bilan, ne serait-ce que dans son rapport avec l’évolution de la société. Les Mustapha Ben Jaafar, Moncef Marzouki, Ahmed Néjib Chebbi et Ahmed Brahim ont le devoir de faire leur autocritique et de dire haut et fort leur désaveu envers l’Islam politique et de dénoncer ceux qui s’engagent dans des alliances contre-nature pour un choix mal calculé ou une approche hasardeuse. Des Etats généraux de l’opposition gauchiste s’avèrent nécessaires pour faire avancer la cause de la démocratie dans le pays.
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