lundi 30 août 2010

Avec le président Ben Ali en 2014-2019

De nombreuses motions signées par des personnalités emblématiques de la culture, des médias, de la société civile, de l’économie, de l’université, publiées par la presse tunisienne et par des publications électroniques sollicitent le président Ben Ali de poursuivre l’œuvre de construction démocratique, sociale et économique. Ces appels sont importants de par leur contenu et les perspectives qu’ils ouvrent à une nouvelle approche du consensus populaire politique autour du président Ben Ali. Les signataires de toutes ces motions considèrent que le Président Zine El Abidine Ben Ali est le garant de la paix civile et sociale et que sa candidature à l’élection de 2014 ouvre des possibilités réelles de réforme et que l’accélération du rythme de la libéralisation de la vie politique nécessite la préservation et la consolidation de ce qui a été déjà réalisé. Toutes ces motions suscitent déjà l’intérêt des médias, de la classe politique et l’adhésion des organisations socioprofessionnelles, des acteurs de la société civile, des intellectuels et des hommes de culture.

Pourquoi les Tunisiens sollicitent le président Ben Ali pour un nouveau mandat présidentiel 2014-2019 ?

Les Tunisiens appellent le président Ben Ali pour un nouveau mandat présidentiel à l’horizon de 2014. C’est un moment politique important, empreint de responsabilité. Tous ces appels visent à garantir la continuité politique avec le président Ben Ali qui a façonné le destin du pays au cours des deux dernières décennies. A défaut de programmes politiques articulés, structurés et opérationnels, les autres dirigeants des partis de l’opposition ne peuvent pas faire l’affaire devant le président Ben Ali qui a su faire de la Tunisie un pays où règne un triptyque de démocratie, de développement et des droits de l’homme. Certes, tout n’est pas parfait. Mais tout est perfectible. Avec le président Ben Ali, les Tunisiens savent persévérer sur la voie de la transition vers la démocratie. Avec le président Ben Ali, la solidarité est devenue une éthique sociale et une valeur constitutionnelle.
En 2009, le rapport sur la compétitivité a classé la Tunisie au 35ème rang mondial et au 1er rang en Afrique et au Maghreb. La Tunisie est classée 2ème mondial pour la maîtrise de sa dépense publique. La Tunisie figure parmi les pays les plus pacifiques au monde et elle s’est vue décerner le palme des pays arabes où il fait le mieux vivre.
Et dans tout ce contexte, l’opposition continue à se chercher dans la cacophonie, les querelles de chapelle, les guerres de leadership et les alliances avec les islamistes.
Tout cela explique pourquoi les Tunisiens choisissent le président Ben Ali et le sollicitent pour qu’il se présente à l’élection présidentielle à l’horizon de 2014 et finaliser davantage avec son peuple l’œuvre de croissance, de démocratie et de croissance.

mercredi 18 août 2010

La femme tunisienne et les acquis juridiques

Le Code du statut personnel (CSP), promulgué en 1956, est incontestablement le texte fondateur de l’émancipation de la femme tunisienne. Ce grand acquis, qu'est le CSP, est le pilier de l’émancipation de la femme tunisienne, entre autres ces 20 dernières années. Cette période a permis de consolider les droits acquis par la femme tunisienne sous l'impulsion du Président Ben Ali et de favoriser une véritable évolution intellectuelle.

Plusieurs réformes et initiatives sont venues, ces dernières années, consolider l’édifice qui consacre la centralité de la place de la femme dans l’œuvre de développement national global. En encourageant les femmes à participer à la vie politique et à occuper des postes au sein des institutions publiques et gouvernementales, le Chef de l’Etat a, également, affirmé vouloir aider les femmes à jouer un rôle plus important dans la société tunisienne.

En effet, depuis le Changement, un arsenal de mesures est venu renforcer les acquis de la femme tunisienne dans l’optique d’abolir les discriminations basées sur le sexe, d’établir un partenariat avec l’homme.

Dans ce cadre, il est important de rappeler que la Tunisie dispose de plusieurs structures consacrées à la femme et aux moyens d’assurer sa participation en tant qu’élément actif de la société. D’autre part, depuis l'amendement de 1992, le Code du travail affirme le principe de non-discrimination entre l’homme et la femme dans tous les aspects du travail, accès à l’emploi, égalité de salaire, aussi bien pour le secteur public que pour le secteur privé.

En outre, le Code du statut personnel joue un rôle primordial dans l’organisation des relations familiales et la protection des droits de l’homme. Le CSP connaît un processus évolutif et dynamique. Il ne cesse d’évoluer à la faveur d’un élan réformateur remarquable en consécration du projet moderniste tracé par le Président Ben Ali.

L’égalité femme-homme en Tunisie; fondement du projet moderniste

La femme tunisienne occupe une place centrale dans l'œuvre de développement global et dans le projet moderniste entamés en Tunisie depuis le Changement du 7 novembre.

Le projet moderniste en question suppose la réunion de toutes les forces vives de la Tunisie, hommes et femmes. A ce propos, le principe d’égalité entre la femme et l’homme est consacré par l’article 6 de la Constitution tunisienne qui dispose que « tous les citoyens ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. Ils sont égaux devant la loi». Cet article fait de la femme tunisienne un partenaire à part entière. Cette égalité permet à la femme de jouer un rôle essentiel au niveau de la société, d’occuper des postes importants et d’assumer de grandes responsabilités.

En dépit de tous ces acquis, la femme tunisienne demeure ambitieuse et audacieuse, prête à relever d'autres défis et à continuer sa conquête d’un plus grand pouvoir de décision dans la société. La consécration de ce principe aboutit à l’instauration d’une relation de partenariat avec l’homme sans pour autant priver la femme de son importante place au niveau la famille; noyau de la société tunisienne.

jeudi 12 août 2010

Opposition tunisienne: à la recherche du soldat perdu !

Une question fondamentale qui reste toujours sans réponse : Où est l’opposition tunisienne ? Peut-on se révolter, s’exaspérer, se rebeller, manifester son mécontentement, sans un guide, sans un projet alternatif, sans un minimum de confiance dans ce qui pourrait se nommer une opposition solide et crédible ? Tout montre que l’opposition en Tunisie est à la recherche de soi, occupée surtout par des questions byzantines et un dialogue de sourds, qui apparaissaient fondamentaux pour certains : peut-on inclure les islamistes dans un projet de rassemblement de l’opposition ? La divergence des propos est flagrante. La démocratie apparaît déjà sélective et réductrice. Comment peut-on être démocrate alors que le discours développé par certains partis de l’opposition contient déjà les prémisses de l’exclusion ? La crédibilité de l’opposition est touchée, la confiance est malmenée, l’espoir est blessé, et l’œil du peuple veille…

mercredi 11 août 2010

Fête nationale de la femme:Le voile, étendard politique

La célébration de la Fête nationale de la femme appelle à poser une problématique centrale du point de vue de la modernité : celle du port du voile. En effet, les Tunisiennes sont d’abord des citoyennes. C’est cette qualité première qu’il faut compter pour résoudre l’incompatibilité du port du voile et des valeurs de la République. En fait, le projet des islamistes, par un certain nombre de ses préceptes- le port du voile, la séparation des hommes et des femmes dans certains lieux, par exemple-, semble être incompatible avec les règles de la République. L’affaire du voile qui n’est pas un épiphénomène, est, à cet égard, assez symptomatique.

D’ailleurs, ce n’est pas le port en lui-même qui pose problème, mais ce dans quoi il s’insère : une conception des rapports hommes-femmes qui contredit le principe d’égalité républicaine et les acquis de la modernité. Pour l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates, il n’ y a dans cet habit aucune marque qui lie les Moutadaynat, « aux mères, grand-mères et aïeules, mais rupture avec toutes les traditions vestimentaires du pays et valorisation d’un modèle très répandu dans les pays où les femmes continuent de subir la polygamie, la répudiation, le divorce unilatéral, la tutelle matrimoniale et bien d’autres discriminations».

Il est évident que la déferlante du voile est bien de nature politique. Elle véhicule dans ses plis un aspect du projet islamiste. La réaction récente du chef du Mouvement « Ennahdha » le montre et le démontre. Dans un communiqué rendu public le 12 octobre 2006, le Mouvement Ennahdha dénonce l’ « offensive contre le port du voile qui est devenu une véritable affaire d’Etat ». « Il s’agit d’une scandaleuse offense à l’intégrité morale » de la population et une atteinte grave à la liberté de conscience. Selon le Mouvement Ennahdha « cette agression contre la population tunisienne ne doit pas rester sans réponse ». « L’application du décret 108 interdisant le port du voile dans les lieux publics contredit fortement la Constitution tunisienne qui stipule que la Tunisie est un pays islamique». Par ailleurs, le communiqué souligne l’urgence qu’il y a pour « contraindre le régime à cesser ses attaques sans précédent contre la population tunisienne »et« appelle à une mobilisation générale contre ce projet d’effacement de notre identité musulmane ».

Ainsi, les « Nahdaouis » semblent avoir changé de stratégie. Incapables de prendre le pouvoir par la force, ils préparent leur ascension politique en noyautant la société. En commençant par les femmes, qu'ils considèrent comme la cible la plus vulnérable. Ils trouvent malheureusement un élément de soutien stratégique dans les relais médiatiques et surtout dans chaînes satellitaires arabes dont les prédicateurs, à l’instar du célébrissime cheikh égyptien Amr Khaled, sont des sermonneurs redoutables. Les barbus agressent quotidiennement les acquis de la modernité et les droits de la femme à travers ces chaînes satellitaires sur « Nilsat » et « Arabsat ».

Le débat national engagé ces derniers jours sur la question du voile et les réactions du chef du Mouvement « Ennahdha », montrent peut être l’urgence qu’il y a pour les démocrates, les partis politiques engagés dans le processus démocratique, les élites intellectuelles, les ONG, les médias et les féministes de mener une opération de communication visant deux objectifs :
-réfuter le discours de ceux qui cultivent un amalgame entre « liberté de conviction » et port du voile et montrer que le port du voile constitue un étendard idéologique et politique ;
- montrer à partir de l’exemple du port du voile l’essence de l’islamisme -comme vision idéologique et conception du monde.

Le choix sociétal moderniste engagé en Tunisie depuis la promulgation du Code du statu personnel en 1956 qui prend en compte l'égalité et la liberté est un choix de société qui nous concerne tous. Or, ce choix ne peut se réaliser par la banalisation du port du voile. C’est dire l’urgence du combat politique, intellectuel et culturel contre la recrudescence du port du voile.

mardi 10 août 2010

2014 : pour poursuivre l’épopée avec le président Zine El Abidine Ben Ali



Ces derniers temps, l’évènement politique a été marqué en Tunisie, par deux appels où leurs signataires expriment leur attachement à la personne du Président Zine El Abidine Ben Ali. Le premier appel émane du Rassemblement constitutionnel démocratique et le second est signé par plus de soixante personnalités tunisiennes. Dans les deux cas, il s’agit d’exhorter le Président Zine El Abidine Ben Ali à poursuivre la direction de la Tunisie, au cours de la prochaine étape, en vue de consolider son rayonnement, de garantir son avenir et de renforcer son invulnérabilité pour faire face aux défis qui se posent et à se porter candidat à un nouveau mandat présidentiel à l’horizon 2014.

Le rapport à la modernité est toujours un élément déterminant de ces deux appels qui s’articule parfaitement aux attentes politiques des Tunisiens, aux exigences de progrès, de démocratie, de promotion des droits de l’homme. A partir d’une approche renouvelée de la démocratie et des droits de l’homme- pris dans toutes leurs dimensions, et pas seulement sous leur rapport institutionnel et pensés dans le contexte politique national qui est le nôtre-, le Président Zine el Abidine Ben Ali a ouvert aux Tunisiens une voie réellement transformatrice pour toutes les formes de la praxis citoyenne dans le sens d’un meilleur vivre ensemble. C’est pourquoi, les Tunisiens ont besoin d’un Président de la stature du Président Ben Ali pour poursuivre l’épopée des réformes qui ont fait de la Tunisie un pays émergent.

L’enjeu politique qui traverse en filigrane ces deux appels, c’est la possibilité, pour le mouvement social dans toute sa diversité et sa richesse d’accéder à tous les niveaux d’intervention et de pouvoir pour leur mise en oeuvre et, pour cela, d’avoir les espaces citoyens qui le lui permettent. La conjonction de ces exigences est possible, d’autant plus que la finalité de la citoyenneté active telle que conçue et mise en pratique par le Président Zine El Abidine Ben Ali est de soutenir l’effort de l’Etat dans l’œuvre du développement national. Chaque jour sur le terrain, il ne s’agit pas seulement de déclarations rhétoriques, mais d’actes concrets visant à faire vivre l’indispensable respect de l’Etat de droit et des droits de l’homme, loin de toute instrumentalisation politicienne. Par des initiatives en partenariat avec les intéressés au nom de la dignité humaine, et non de l’assistance. Les droits de l’homme postulent dans le contexte du Changement que la solidarité et l’humanisme ne peuvent plus être pensés seulement comme des valeurs à atteindre, mais comme des atouts majeurs de développement pouvant s’incarner dans les moyens et les technologies de notre temps. Toutes ces données empiriques militent en faveur des deux appels exhortant le Président Zine El Abidine Ben Ali à poursuivre l’épopée du bien et du bien être pour tous les Tunisiens.

jeudi 5 août 2010

Interview de Mme Leïla Ben Ali, présidente de l’Association «Saïda» de lutte contre le cancer, au quotidien «La Presse»




«Le combat pour la dignité humaine et pour le respect de la vie est, pour moi, un combat essentiel»

Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l’Etat et Présidente de l’Association «SAIDA» de lutte contre le cancer, a accordé une interview exclusive au quotidien «La presse», diffusée dans son édition de dimanche 01 aout 2010.
Dans cette interview, l’épouse du Chef de l’Etat présente les objectifs et la mission de l’Association «SAIDA» de lutte contre le cancer, créée en 2010, et de l’Institut Ezzahraoui qui offrira aux patients atteints de maladies cancéreuses les thérapies les plus innovantes et les plus avancées, outre une prise en charge des aspects psychologique, social et humain.
Mme Leïla Ben Ali a précisé que cette association caritative a pour mission de contribuer, à travers ses activités, au «Plan national cancer» et d’aider à améliorer la prise en charge du patient cancéreux aux plans médical, humain et social.

interview:

– Madame, une nouvelle association doit sa naissance à votre noble initiative: l’ «Association SAIDA de lutte contre le cancer».
– L’ «Association SAIDA de lutte contre le cancer» est une association caritative fondée en juillet 2010.
Elle a pour mission de contribuer à travers ses activités au «Plan national cancer» et d’aider à améliorer la prise en charge du patient cancéreux aux plans médical, humain et social.

– Ce sont là, certes, les objectifs généraux de l’Association, mais comment envisagez-vous leur mise en pratique sur le terrain?
– En traduisant ces objectifs par des actions concrètes, la première d’entre elles consistera à œuvrer au renforcement des centres anti-cancer et à la prise en charge du patient cancéreux, en particulier par la construction de l’Institut Ezzahraoui qui mettra à la disposition du malade les dernières avancées médicales ainsi qu’un soutien psychologique et socio-humain.

– Il s’agit là d’un projet ambitieux et d’une grande importance. Comment le voyez-vous?
—L’institut Ezzahraui sera un centre public à caractère universitaire dont la mission est d’offrir une prise en charge globale, intégrée, efficace et innovante dans le domaine de la cancérologie.
Son ambition est de constituer à moyen terme un centre pilote aux niveaux national et régional.
Il sera édifié à Bab Saâdoun, zone centrale de la capitale, au voisinage de la cité hospitalière de la colline de la Rabta.
Ses activités seront de deux natures: activités médicales et sociales et activités scientifiques. Les premières porteront sur la prévention et le dépistage des cancers, le diagnostic grâce aux méthodes d’exploration les plus perfectionnées (TDM-TEP), les traitements multidisciplinaires en cancérologie et l’accès aux thérapies innovantes et les plus avancées (chirurgie mini-invasive et robotique: thérapies ciblées, immunothérapie), la rééducation-réadaptation des cancéreux, la prise en charge de la douleur, l’accompagnement à domicile (nursing), le soutien psychologique et social des patients, le confort des patients (espaces verts, aires de jeux pour enfants, etc.)... et la construction d’un centre d’hébergement pour les familles et d’une unité de vie pour les patients.
Quant aux activités scientifiques, elles seront axées sur la formation médicale et paramédicale en cancérologie, la recherche clinique et fondamentale en cancérologie, l’épidémiologie descriptive et analytique, l’élaboration des protocoles thérapeutiques et la participation à des études multicentriques internationales.

—A travers tous ces objectifs que vous venez d’énoncer, l’Association «SAIDA» de lutte contre le cancer est un projet mutlidimensionnel. Comment se décline votre plan d’action?
– En vérité, quelle que soit l’ampleur de l’action, elle reste modeste devant l’immensité de la douleur humaine. C’est pourquoi il ne faut jamais se lasser de faire ce qu’il faut et plus qu’il ne faut pour soulager la douleur du patient et le soigner. Dans notre association, nous prévoyons aussi de participer au renforcement du réseau de dépistage, de prévention et de diagnostic précoce des cancers les plus fréquents en Tunisie. De ce point de vue, l’information et la sensibilisation constituent un complément indispensable au dépistage et au diagnostic précoce; d’où la nécessité d’un programme de communication étudié de façon appropriée et mené efficacement à travers les différents médias et tous les supports adéquats.
Il y a aussi une action très importante et très sensible, c’est celle du soutien aux patients, surtout les plus vulnérables, et à leurs familles.
Cela se fera d’abord au plan médical par la participation de l’association à l’amélioration de l’accueil et du séjour des patients, dès la prise en charge initiale, jusqu’aux soins de support, ainsi que par la mise à leur disposition des moyens de diagnostic et de thérapie les plus avancés et par la rééducation-réadaptation et l’accompagnement à domicile. Cela se fera, également, au plan socio-humain, par la psychothérapie et le soutien psychologique de l’association aux patients, au moyen de la continuité de la scolarité des malades hospitalisés et de la construction de centres d’hébergement pour les familles qui habitent loin, et de maisons de vie pour les patients qui sont en traitement ambulatoire pour libérer les lits d’hospitalisation et optimiser ainsi la capacité d’accueil hospitalière.
L’association œuvrera aussi à faire en sorte que les plus démunis puissent bénéficier de leur traitement et travaillera à la réinsertion socioprofessionnelle des patients.

– Une fois l’Institut Ezzahraoui mis en fonctionnement, comment voyez-vous le rôle de l’association?
– L’apport de cet Institut rendra sans doute plus nécessaire et plus évident le rôle de l’association.
Celle-ci étant appelée à lui apporter un soutien continu pour qu’il reste à la pointe du progrès en matière d’oncologie. Par ailleurs, l’association continuera à assister les patients et à contribuer à l’effort national pour aider les régions manquant encore de structures adéquates de prise en charge de la maladie cancéreuse.
Elle établira, également, un réseau de coopération avec les institutions gouvernementales et non gouvernementales et la société civile, aux niveaux national et international.

– Comment percevez-vous des actions d’une telle ampleur par rapport aux programmes du gouvernement?
– Depuis le Changement du 7 novembre 1987, la Tunisie continue de déployer un effort immense dans tout ce qui touche à la dimension sociale des citoyens et leur qualité de vie. Or, le monde moderne a mis en valeur le rôle crucial de la société civile, en général, et du tissu associatif, en particulier, dans la réussite de toute dynamique de développement. Le Changement a ouvert la voie à la multiplication des associations, il a encouragé la vie associative bien plus que le font certains pays parmi les plus développés.
Il nous appartient donc, en tant que citoyens, d’apprécier cette démarche à sa juste valeur et d’adopter une attitude engagée et participative pour que chacun de nos concitoyens partage avec nous le sens du bonheur et prenne goût à la vie dans ce qu’elle a de plus noble et de plus humain. En cela, la solidarité est une valeur fondamentale, surtout depuis que le Président Ben Ali l’a intégrée dans la perspective d’une citoyenneté responsable et qu’il l’a érigée en un principe constitutionnel.

– Après l’association BESMA, voici maintenant l’association SAIDA. Comment s’articulent leurs actions respectives?
– C’est assurément le même combat, conduit autrement, dans un autre secteur, avec d’autres moyens et sans doute d’autres concitoyens. C’est un combat pour la dignité humaine et pour le respect de la vie qui fait partie de mes convictions de citoyenne. Pour moi, ce combat est essentiel. Tant mieux donc si mon statut d’épouse du Chef de l’Etat conforte l’accomplissement de mon devoir de citoyenne et de mon rôle de mère et de compagne, par une action civique qui me donne le sentiment de faire corps avec tous les enfants de ma patrie.
C’est ce qui constitue, je crois, l’essence même de la vision humaniste du Président Ben Ali et la portée sociale du Changement du 7 Novembre.