La création d’un Observatoire des législations sociales et politiques afférentes à la condition de la femme dans le cadre de l’Organisation de la femme arabe contribuera certainement à éliminer «toutes les manifestations de discrimination contre la femme et mettre en place les législations à même d’en faire une citoyenne à part entière. Tout cela gagnerait à s’appuyer sur un projet de société fondé sur une culture nouvelle qui bannirait toutes les formes d’exclusion et de marginalisation, renforcerait l’insertion de la femme dans la société, rehausserait son statut et accroîtrait son apport non seulement sur le terrain politique mais aussi dans l’œuvre de développement intégral auquel aspirent» toutes les forces vives dans les sociétés arabes.
Des problématiques comme celles relatives à la polygamie, à la répudiation, à la nécessité du consentement des deux conjoints pour que le mariage se réalise, l’élimination de devoir d’obéissance de l’épouse à l’époux constitueront certainement des axes majeurs de l’Observatoire des législations sociales et politiques afférentes à la condition de la femme. De même, ces problématiques susciteront la réflexion critique de toute l’intelligentsia arabe.
J’attends impatiemment la réaction de ceux qui se définissent comme étant l’avant-garde de l’intelligentsia tunisienne sur Facebook à l’instar de Slim Bagga, Naoufel Tounsi alias Slim Bagga, Ghalya Ennasri alias Tarek Mekki, Wessima Frikha, Abdo Maalaoui, Sonia Derbel, Mohamed Gargouri, Faouzi Mahbouli, Fadhila Slama, Salmi Garbaa, Tounes Jridi, Biju Elkhadra et Aziz Chabbi.
Le débat continue.
mercredi 30 juin 2010
Pour une image positive de la femme arabe
La force des conservatismes religieux et patriarcaux constitue un des obstacles majeurs à la participation des femmes à la vie politique, à la prise en charge par elles de postes de décision et de responsabilité, à l’exercice d’une citoyenneté pleine et entière.
Dans le monde arabe, les jeunes et moins jeunes filles et garçons sont de plus en plus nombreux à confondre religion et identité. Ces jeunes sont influencés par les discours des prédicateurs. L’on constate «aisément les stéréotypes galvaudés véhiculés par certaines émissions de télévision au sujet des femmes aux dépens de ses autres rôles avancés».
La désinvolture avec laquelle les prédicateurs traitent le statut de la femme est significative à la fois de leur désintérêt à l’égard du devenir des femmes dans la société et de leur volonté de mettre en crise les acquis de la modernité dans certaines sociétés arabes.
L’Islam est présenté par ces prédicateurs comme une religion totalisante, qui gère tous les aspects de la vie sociale. C’est en effet dangereux de prétendre que la religion est exclusive des autres formes d’appartenance. On devrait plutôt exalter la citoyenneté, l’égalité, les valeurs républicaines qui font que quels que soient les croyances, les origines ou les sexes, les hommes et les femmes participent à la vie politique, économique, culturelle et intellectuelle. «Cela créerait une dynamique sociale propre à infléchir l’attitude de certains pans de la société encore réfractaires à l’idée que la femme assume des responsabilités, compte tenu de traditions désuètes selon lesquelles la femme doit se contenter de rôles secondaires, ce qui la prive de vivre des expériences importantes propres à accroître ses aptitudes, à affiner ses talents et à conforter sa compétence, bien que la femme ait atteint , dans certains pays arabes, un haut niveau d’instruction». Or, une meilleure intégration de la femme arabe dans le processus économique et le développement durable constitue un facteur fondamental dans le cumul des acquis en faveur du partenariat entre la femme et l’homme et de la citoyenneté des femmes. Les espaces citoyens ouvertes aux femmes ainsi que les cadres de la solidarité entre femmes participent à ouvrir des perspectives et fructifier les expériences du mouvement des femmes dans les pays arabes. L’Organisation de la Femme Arabe veille, sous la présidence de Mme Leila Ben Ali, « à contribuer à corriger l’image de la femme arabe de manière à ce que cela rejaillisse positivement sur la condition des femmes arabes et concoure à accroître leurs aptitudes dans les divers domaines».
Cette perspective permet de rappeler l’évidence : les transformations des rapports de sexes concernent les deux sexes. Changer le statut des femmes dans les sociétés arabes suppose de modifier la place des hommes. Même si les femmes sont incontestablement les premières victimes des inégalités entre les sexes, les hommes subissent également les modèles imposés et doivent apprendre à se déprendre du modèle «machiste». Une véritable transformation des rapports de sexes vers plus d’égalité, de complémentarité, de solidarité et de confiance suppose que les hommes se mettent à l’écoute des femmes et s’interrogent de façon radicale sur eux-mêmes. Etre ensemble, femmes et hommes, pour se poser la question du comment vivre ensemble et dessiner les contours de l’égalité dans la différence: tel est le pari du féminisme aux couleurs de la modernité à l’échelle de toutes les sociétés arabes.
Mais que disent des prêtres assez actifs sur Facebook comme Slim Bagga, Naoufel Tounsi alias Slim Bagga, Ghalya Ennasri alias Tarek Mekki, Wessima Frikha, Abdo Maalaoui, Sonia Derbel, Mohamed Gargouri, Faouzi Mahbouli, Fadhila Slama, Salmi Garbaa, Tounes Jridi, Biju Elkhadra et Aziz Chabbi à propos de cette vision des choses ?
Dans le monde arabe, les jeunes et moins jeunes filles et garçons sont de plus en plus nombreux à confondre religion et identité. Ces jeunes sont influencés par les discours des prédicateurs. L’on constate «aisément les stéréotypes galvaudés véhiculés par certaines émissions de télévision au sujet des femmes aux dépens de ses autres rôles avancés».
La désinvolture avec laquelle les prédicateurs traitent le statut de la femme est significative à la fois de leur désintérêt à l’égard du devenir des femmes dans la société et de leur volonté de mettre en crise les acquis de la modernité dans certaines sociétés arabes.
L’Islam est présenté par ces prédicateurs comme une religion totalisante, qui gère tous les aspects de la vie sociale. C’est en effet dangereux de prétendre que la religion est exclusive des autres formes d’appartenance. On devrait plutôt exalter la citoyenneté, l’égalité, les valeurs républicaines qui font que quels que soient les croyances, les origines ou les sexes, les hommes et les femmes participent à la vie politique, économique, culturelle et intellectuelle. «Cela créerait une dynamique sociale propre à infléchir l’attitude de certains pans de la société encore réfractaires à l’idée que la femme assume des responsabilités, compte tenu de traditions désuètes selon lesquelles la femme doit se contenter de rôles secondaires, ce qui la prive de vivre des expériences importantes propres à accroître ses aptitudes, à affiner ses talents et à conforter sa compétence, bien que la femme ait atteint , dans certains pays arabes, un haut niveau d’instruction». Or, une meilleure intégration de la femme arabe dans le processus économique et le développement durable constitue un facteur fondamental dans le cumul des acquis en faveur du partenariat entre la femme et l’homme et de la citoyenneté des femmes. Les espaces citoyens ouvertes aux femmes ainsi que les cadres de la solidarité entre femmes participent à ouvrir des perspectives et fructifier les expériences du mouvement des femmes dans les pays arabes. L’Organisation de la Femme Arabe veille, sous la présidence de Mme Leila Ben Ali, « à contribuer à corriger l’image de la femme arabe de manière à ce que cela rejaillisse positivement sur la condition des femmes arabes et concoure à accroître leurs aptitudes dans les divers domaines».
Cette perspective permet de rappeler l’évidence : les transformations des rapports de sexes concernent les deux sexes. Changer le statut des femmes dans les sociétés arabes suppose de modifier la place des hommes. Même si les femmes sont incontestablement les premières victimes des inégalités entre les sexes, les hommes subissent également les modèles imposés et doivent apprendre à se déprendre du modèle «machiste». Une véritable transformation des rapports de sexes vers plus d’égalité, de complémentarité, de solidarité et de confiance suppose que les hommes se mettent à l’écoute des femmes et s’interrogent de façon radicale sur eux-mêmes. Etre ensemble, femmes et hommes, pour se poser la question du comment vivre ensemble et dessiner les contours de l’égalité dans la différence: tel est le pari du féminisme aux couleurs de la modernité à l’échelle de toutes les sociétés arabes.
Mais que disent des prêtres assez actifs sur Facebook comme Slim Bagga, Naoufel Tounsi alias Slim Bagga, Ghalya Ennasri alias Tarek Mekki, Wessima Frikha, Abdo Maalaoui, Sonia Derbel, Mohamed Gargouri, Faouzi Mahbouli, Fadhila Slama, Salmi Garbaa, Tounes Jridi, Biju Elkhadra et Aziz Chabbi à propos de cette vision des choses ?
lundi 28 juin 2010
Tunisie : les limites du discours politique maximaliste
En Tunisie, l'impératif de l'élargissement de la participation citoyenne à la vie politique et publique appelle toutes les parties prenantes à exprimer leurs revendications d'une manière plus constructive et plus positive. Le discours maximaliste de certaines ONGs appelle à réfléchir sur la manière d'établir des plans de partenariat durable et renforcé entre l'ensemble des composantes de la société civile et les pouvoirs publics ; un partenariat horizontal ente les composantes de la société civile et un autre vertical avec le gouvernement. L’urgence politique extrême est de rompre avec les pratiques de ceux qui se sont complu jusque-là, à n'être que des entités oppositionnelles plus ou moins formelles et, par conséquent, plus ou moins séparées des luttes sociales et politiques profondes qui secouent notre société.
Cette perspective est possible et elle est toujours d'actualité notamment au niveau des réseaux sociaux électroniques. Il revient à ceux qui y croient et qui utilisent ces réseaux sociaux de ne pas se démobiliser et de continuer leur action malgré les obstacles et les problèmes qui sont parfois réels et qu'il convient de souligner et de prendre en ligne de compte. La tâche ne sera pas aisée et il faudra beaucoup de courage intellectuel et moral, d'ouverture d'esprit et d'endurance pour la réaliser. Certaines conditions doivent être réunies. La première condition est que certaines tendances au sein de la société civile tunisienne fassent enfin leur autocritique. Toutes les entreprises de refondation ont commencé par cet acte de courage. Sans cela, ces tendances ne feront que répéter des discours qui ont montré qu'elles n'avaient aucune prise concrète sur la société. La deuxième condition est l'élaboration d'une plate-forme politique claire et cohérente qui définit la conception que se fait la société civile des questions essentielles, telles que l'alliance avec l’Islam politique, le rôle de l'opposition, ses rapports avec le pouvoir. La troisième condition est que la société civile dépasse l'héritage d'une idéologie qui n'a plus cours nulle part dans le monde, sans pour autant perdre sa vocation et ses idéaux.
Cette perspective est possible et elle est toujours d'actualité notamment au niveau des réseaux sociaux électroniques. Il revient à ceux qui y croient et qui utilisent ces réseaux sociaux de ne pas se démobiliser et de continuer leur action malgré les obstacles et les problèmes qui sont parfois réels et qu'il convient de souligner et de prendre en ligne de compte. La tâche ne sera pas aisée et il faudra beaucoup de courage intellectuel et moral, d'ouverture d'esprit et d'endurance pour la réaliser. Certaines conditions doivent être réunies. La première condition est que certaines tendances au sein de la société civile tunisienne fassent enfin leur autocritique. Toutes les entreprises de refondation ont commencé par cet acte de courage. Sans cela, ces tendances ne feront que répéter des discours qui ont montré qu'elles n'avaient aucune prise concrète sur la société. La deuxième condition est l'élaboration d'une plate-forme politique claire et cohérente qui définit la conception que se fait la société civile des questions essentielles, telles que l'alliance avec l’Islam politique, le rôle de l'opposition, ses rapports avec le pouvoir. La troisième condition est que la société civile dépasse l'héritage d'une idéologie qui n'a plus cours nulle part dans le monde, sans pour autant perdre sa vocation et ses idéaux.
lundi 21 juin 2010
La femme tunisienne, emblème de la modernité
En Tunisie, nombreuses sont les réformes juridiques, les initiatives et les mesures qui ont été entreprises pour conférer à la femme tunisienne un statut unique et privilégié dans l’environnement culturel et civilisationel de notre pays». C’est, pour la volonté politique et tous les citoyens attachés aux valeurs de la modernité, «un motif de satisfaction et de fierté». C’est dans ce contexte général que le programme «Ensemble, relevons les défis» est venu miser davantage sur la maturité de la femme, sur «ses capacités et la position avancée qu’elle occupe dans la société pour être le meilleur soutien à notre marche nationale ambitieuse». En d’autres termes, les mesures politiques et institutionnelles prises, au cours des deux dernières décennies par le président Zine El Abidine Ben Ali, pour une meilleure intégration de la femme dans le processus économique et le développement durable constituent un facteur fondamental dans le cumul des acquis en faveur du partenariat entre la femme et l’homme et de la citoyenneté des femmes. Les espaces citoyens ouverts aux femmes participent à ouvrir des perspectives et à faire fructifier les acquis accumulés au profit des femmes.
La consolidation du processus de réforme dans lequel notre pays s’est engagé depuis l’indépendance pour assurer la promotion de la femme procède de la spécificité de notre société et du souci de la faire évoluer, de manière constante et continue de l’égalité entre les sexes au partenariat entre la femme et l’homme. Cette option puise ses fondamentaux à la fois dans un héritage authentiquement réformiste qui appelle à honorer la personne humaine, qu’elle soit féminine ou masculine, le droit et la tolérance ainsi que dans les valeurs de la modernité qui conduisent à rompre avec les forces de la réaction et de l’obscurantisme qui prétendent légitimer l’esclavage sous son nouvel avatar et cherchent à gangrener les esprits. C’est là qu’il nous faut situer la double victoire de la modernité dans notre société.
De ce fait, le devenir, certes libérateur mais problématique des femmes, interpelle politiquement et culturellement toutes les forces vives dans la société. Pour avancer, il faut s’appuyer sur les acquis, se saisir de ce qui émerge et s’en servir pour aller plus loin pointer là où la créativité des femmes a véritablement innové. Autrement dit, le mouvement libérateur des femmes et de la société est confronté à de lourds défis. Comment faire du féminisme une question politique de premier plan ? Faut-il pour autant parler d’un renouveau nécessaire du féminisme? Comment intégrer la dimension du féminisme comme analyse transversale du changement social?
Un penseur contemporain définit la dialogique comme une dialectique où il convient de dépasser les deux termes initiaux constitutifs d’une unité contradictoire sans les nier, mais au contraire en les prenant explicitement en considération. Or, comment forcer davantage à cette dialogique en matière d’émancipation de la femme dans la société tunisienne et pour un dépassement des vestiges du patriarcat dans les esprits et dans les comportements, par une reconnaissance réciproque et dynamique, qui soit en même temps progression commune et différenciée vers un horizon nouveau de sens et pour les femmes et pour les hommes?
Chercher des éléments de réponse à partir des idées contenues dans le septième axe du programme électoral «Ensemble, relevons les défis» conduit à souligner la capacité de la dynamique du Changement à asseoir les fondements d’un projet sociétal cohérent, et à conjuguer les objectifs de la libération sociale avec ceux de l’épanouissement du potentiel féminin afin que toutes les femmes participent de manière active, c’est-à-dire en tant que sujet de l’histoire au processus des grandes mutations de notre temps. Le projet de cette modernité exige sur le plan sociétal la promotion du statut de la femme dans toutes les sphères qui concernent l’existence humaine et le développement de la société. L’intégration de la femme à la vie politique, culturelle, économique et culturelle et sa mise en mouvement comme vecteur essentiel de modernité et de progrès, est un choix irréversible pour que la femme tunisienne reste à la fois «symbole d’authenticité et emblème de la modernité». C’est-à-dire une force politique et culturelle qui contribue à donner force à la dignité de chaque être humain et à faire progresser la justice, l’égalité, le rationalisme, la démocratie sociale et politique.
La consolidation du processus de réforme dans lequel notre pays s’est engagé depuis l’indépendance pour assurer la promotion de la femme procède de la spécificité de notre société et du souci de la faire évoluer, de manière constante et continue de l’égalité entre les sexes au partenariat entre la femme et l’homme. Cette option puise ses fondamentaux à la fois dans un héritage authentiquement réformiste qui appelle à honorer la personne humaine, qu’elle soit féminine ou masculine, le droit et la tolérance ainsi que dans les valeurs de la modernité qui conduisent à rompre avec les forces de la réaction et de l’obscurantisme qui prétendent légitimer l’esclavage sous son nouvel avatar et cherchent à gangrener les esprits. C’est là qu’il nous faut situer la double victoire de la modernité dans notre société.
De ce fait, le devenir, certes libérateur mais problématique des femmes, interpelle politiquement et culturellement toutes les forces vives dans la société. Pour avancer, il faut s’appuyer sur les acquis, se saisir de ce qui émerge et s’en servir pour aller plus loin pointer là où la créativité des femmes a véritablement innové. Autrement dit, le mouvement libérateur des femmes et de la société est confronté à de lourds défis. Comment faire du féminisme une question politique de premier plan ? Faut-il pour autant parler d’un renouveau nécessaire du féminisme? Comment intégrer la dimension du féminisme comme analyse transversale du changement social?
Un penseur contemporain définit la dialogique comme une dialectique où il convient de dépasser les deux termes initiaux constitutifs d’une unité contradictoire sans les nier, mais au contraire en les prenant explicitement en considération. Or, comment forcer davantage à cette dialogique en matière d’émancipation de la femme dans la société tunisienne et pour un dépassement des vestiges du patriarcat dans les esprits et dans les comportements, par une reconnaissance réciproque et dynamique, qui soit en même temps progression commune et différenciée vers un horizon nouveau de sens et pour les femmes et pour les hommes?
Chercher des éléments de réponse à partir des idées contenues dans le septième axe du programme électoral «Ensemble, relevons les défis» conduit à souligner la capacité de la dynamique du Changement à asseoir les fondements d’un projet sociétal cohérent, et à conjuguer les objectifs de la libération sociale avec ceux de l’épanouissement du potentiel féminin afin que toutes les femmes participent de manière active, c’est-à-dire en tant que sujet de l’histoire au processus des grandes mutations de notre temps. Le projet de cette modernité exige sur le plan sociétal la promotion du statut de la femme dans toutes les sphères qui concernent l’existence humaine et le développement de la société. L’intégration de la femme à la vie politique, culturelle, économique et culturelle et sa mise en mouvement comme vecteur essentiel de modernité et de progrès, est un choix irréversible pour que la femme tunisienne reste à la fois «symbole d’authenticité et emblème de la modernité». C’est-à-dire une force politique et culturelle qui contribue à donner force à la dignité de chaque être humain et à faire progresser la justice, l’égalité, le rationalisme, la démocratie sociale et politique.
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