La création d’un Observatoire des législations sociales et politiques afférentes à la condition de la femme dans le cadre de l’Organisation de la femme arabe contribuera certainement à éliminer «toutes les manifestations de discrimination contre la femme et mettre en place les législations à même d’en faire une citoyenne à part entière. Tout cela gagnerait à s’appuyer sur un projet de société fondé sur une culture nouvelle qui bannirait toutes les formes d’exclusion et de marginalisation, renforcerait l’insertion de la femme dans la société, rehausserait son statut et accroîtrait son apport non seulement sur le terrain politique mais aussi dans l’œuvre de développement intégral auquel aspirent» toutes les forces vives dans les sociétés arabes.
Des problématiques comme celles relatives à la polygamie, à la répudiation, à la nécessité du consentement des deux conjoints pour que le mariage se réalise, l’élimination de devoir d’obéissance de l’épouse à l’époux constitueront certainement des axes majeurs de l’Observatoire des législations sociales et politiques afférentes à la condition de la femme. De même, ces problématiques susciteront la réflexion critique de toute l’intelligentsia arabe.
J’attends impatiemment la réaction de ceux qui se définissent comme étant l’avant-garde de l’intelligentsia tunisienne sur Facebook à l’instar de Slim Bagga, Naoufel Tounsi alias Slim Bagga, Ghalya Ennasri alias Tarek Mekki, Wessima Frikha, Abdo Maalaoui, Sonia Derbel, Mohamed Gargouri, Faouzi Mahbouli, Fadhila Slama, Salmi Garbaa, Tounes Jridi, Biju Elkhadra et Aziz Chabbi.
Le débat continue.