Le contrat de confiance
Les appels lancés au Président Ben Ali pour qu’il se porte candidat à l’élection présidentielle en 2014 sont significatifs par leur contenu et les perspectives qu’ils peuvent ouvrir à une nouvelle approche de la modernité. Les signataires de tous ces appels considèrent que le Président Zine El Abidine Ben Ali a ouvert depuis le 7 novembre 2007 de larges et réelles possibilités de réforme tous azimuts et qu’il a établi un contrat de confiance entre toutes les forces vives et un consensus autour des constantes de l’Etat national, des valeurs de la modernité, de la solidarité nationale et de l’invulnérabilité du pays.
Le projet sociétal qu’il a mis en place se veut en faveur d’une dialectique entre démocratie sociale et droite de l’homme ainsi qu’en faveur du courage et de la souveraineté dans les prises de décisions.
L’évolution sereine fait partie de la culture politique tunisienne, mais elle est aussi caractérisée par l’audace dans la réforme, comme ce fut le cas lors de l’amendement du Code du Statut Personnel, la promulgation de la loi sur les partis, la réforme constitutionnelle de 2002, la réforme du système d’enseignement et l’ouverture à la mondialisation. Et sans audace, la mise en mouvement de la modernité n’aurait pas pu se produire. Selon les signataires des appels lancés au président Ben Ali, le développement de la vie politique implique le la promotion de la richesse et de la diversité du paysage politique, la conscience de la part de l’opposition et du pouvoir des menaces et des défis, l’attachement aux valeurs de la République et l’adoption du référentiel intellectuel réformiste.