Les classements internationaux de la Tunisie sont positifs. Il n’y a pas mieux que ces classements et notamment le plus prestigieux, celui de Davos où le pays occupe, désormais le 32ème, pour garder le moral et s’en prévaloir vis à vis des institutions internationales ou d'éventuels investisseurs d’autant plus qu’ils sont établis par des experts mondialement connus et peu suspects de complaisance. Ils nous permettent, également, de nous situer par rapport aux pays similaires et souvent concurrents et même des pays plus avancés pour mesurer la distance qui nous sépare d’eux.
Il faut, cependant en faire bon usage. Continuer dans la même voie avec une ardeur redoublée quand les classements sont favorables; rectifier le tir, quand ils ne le sont pas, avec l’optimisme de la volonté et sans se laisser décourager pour améliorer davantage le rang de la
Tunisie et pour éviter autant que faire se peut, de tomber dans l’autosatisfaction béate ou dans l’autoflagellation démoralisatrice.
Un indice qui ne trompe pas: depuis des années, la Tunisie s’est fait un point d’honneur de publier autant les bons que les mauvais classements. Une façon d’exprimer sa volonté d’en tirer les enseignements appropriés et d’inciter les forces vives de la nation à s’investir davantage dans l’oeuvre de développement.
Grâce au climat de paix civile, de stabilité politique, de consensus populaire autour des choix définis par le président Ben Ali et de croissance soutenue et continue, la Tunisie peut toujours mieux faire.