L’on sait que le président Zine El Abidine Ben Ali était à l’avant-garde des dirigeants politiques à affirmer haut et fort la nécessité de prémunir les sociétés humaines contre toutes les formes de haine et d’extrémisme. Dans son discours d’ouverture des travaux du 22ème symposium international organisé par le RCD sur le thème «La jeunesse et les défis d’aujourd’hui», le président Ben Ali a souligné l’urgence d’édifier «un monde plus sûr, plus stable, plus juste et plus développé, à l’abri des conflits, de l'’xtrémisme et des diverses manifestations de fanatisme et de terrorisme» tout en montrant que l’édification de ce monde reste tributaire du degré d’intérêt que les dirigeants politiques accordent à la jeunesse.
Du point de vue du président Ben Ali, l’édification de ce monde doit reposer objectivement sur une «approche globale et cohérente dans ses volets éducatif, culturel et médiatique». Cette approche est susceptible d’intéresser les jeunes à la politique et de «conjurer le risque de glissement vers le fanatisme, la haine, l’extrémisme et le terrorisme».
Avec l’analyse courageuse qu’on lui reconnaît, le président Ben Ali appelle à connaître le pourquoi de la désaffection des jeunes pour «la chose publique et notamment pour la participation politique». Cela doit conduire les élites et les décideurs «à réfléchir à ce phénomène, à en cerner les causes et à y apporter les solutions appropriées afin que la jeunesse continue à se sentir concernée par les affaires nationales et internationales, à en être partie prenante, à participer à la vie publique et à s’investir dans l’action politique avec toutes les opportunités qu’elle offre en matière d'action, et d’exercice au comportement démocratique».
Voilà un défi à relever par la communauté internationale pour construire un monde digne de la jeunesse.