Au moment où les autorités tunisiennes continuent d’assumer avec audace et détermination pleinement leurs responsabilités dans la lutte contre le nihilisme islamiste destructeur assoiffé de sang et ennemi de la liberté, le Groupe d’observation de la Tunisie issu de l’Echange international de la liberté d’expression (l’IFEX) ose encore parler de ce qu’il appelle « censure de l’activité en ligne» et réduction «des voix critiques au silence ». Dans un torchon fourre-tout rendu public, l’IFEX va jusqu’à confondre la liberté d’expression avec l’amendement de l’article 61 bis du code pénal relatif à la sécurité économique et aux intérêts vitaux du pays.
Ce que l’IFEX oublie de mentionner c’est qu’on assiste ces derniers temps à une accélération d’une campagne de dénigrement et d’appel au meurtre lancée, surtout via la Toile contre des intellectuels tunisiens pour crime de «lèse-religion». La dernière en date est une liste noire de vingt-trois intellectuels tunisiens accusés d’hérésie. Des textes véhiculés par des blogs et des sites web appellent explicitement à la liquidation physique de ces «hérétiques» qui combattent Dieu, son Prophète et les gens pieux