mardi 2 novembre 2010

L’opposition nationale et le refus du dogmatisme stérile

La mouvance progressiste dont se réclament les partis qui forment l’opposition nationale, les aurait réduits à des appareils figés et rigides, otages d’un dogmatisme d’un autre âge. Mais grâce à leur aptitude d’assimilation et leur capacité de synthèse, ces partis ont pu être ce qu’ils sont, une opposition structurée, ouverte à toutes les bonnes volontés des militants et militantes, moderne, collée aux réalités internes et externes, profondément consciente des contraintes, confiante toujours en la vertu du dialogue.

L’approche de la démocratie consensuelle trouve ainsi ses fondements. C’est une approche stratégique et pas conjoncturelle. On vit dans un monde et une époque où l’humanité est partagée entre craintes et espoirs. Un monde déstabilisé à la recherche d’un nouvel ordre international. La mondialisation est là pour inciter l’opposition nationale à penser et approfondir la réflexion. Les sociétés d’aujourd'hui sont traversées de mouvements contradictoires, et elles sont à la quête d’un nouveau contrat social et d’un avenir solidaire.