jeudi 28 octobre 2010
Commission de la femme arabe pour le Droit international humanitaire
Au service de la sécurité des femmes arabes
La création de la Commission de la femme arabe pour le Droit international humanitaire (DIH), annoncée à l'occasion de la célébration de la Journée de la femme arabe, le 1er février 2010, est un témoignage éloquent de considération et d'estime à l'égard de Madame Leïla Ben Ali, épouse du Président de la République et présidente de l'Organisation de la femme arabe (OFA). La création de ce mécanisme intervient, en effet, en concrétisation d'une initiative lancée par la Première dame de Tunisie, lors des assises de la deuxième Conférence de l'OFA, tenues à Abou Dhabi, en novembre 2008. Cette initiative a pour objectif de conforter la contribution de l'OFA aux efforts consentis, à l'échelle nationale, régionale et internationale en vue de promouvoir le Droit international humanitaire et d'en diffuser les valeurs et la culture dans les sociétés arabes, afin de mieux servir les causes de la femme.
La Commission de la femme arabe pour le Droit international humanitaire, dont la première réunion s'est tenue sous la présidence de la Tunisie, reflète la profonde conviction de Madame Leïla Ben Ali de l'impératif de renforcer la solidarité entre les femmes arabes et de mettre en place les mécanismes nécessaires à cet effet, particulièrement pour faire face aux situations d'instabilité, de tension et de conflits. Cette instance traduit également la profonde prise de conscience de la nécessité de promouvoir la condition de la femme dans les sociétés arabes et de la soustraire à toutes les formes de souffrance et de privation pouvant inhiber son épanouissement ou porter atteinte à sa sécurité et à sa dignité.
Cette approche a été résumée par Madame Leïla Ben Ali dans une interview accordée à l'agence mondiale UPI, en mars 2010, interview dans laquelle elle disait, notamment : "Il ne saurait y avoir de sécurité pour nos pays, tant que la moitié de la société sera menacée et sous l'emprise de l'insécurité". Il convient de noter que, parmi les objectifs assignés à ce mécanisme, figure notamment la mise en place de politiques et de plans d'action visant à vulgariser et à mieux faire connaître le concept de Droit international humanitaire, s'agissant en particulier de ses dimensions se rapportant à la sécurité des femmes.
L'épouse du Chef de l'Etat a aussi affirmé, dans une autre interview accordée au journal Acharq Al-Awsat, le 21 octobre 2009, que la proposition portant création d'une Commission
de la femme arabe pour le DIH "procédait, principalement, de notre prise de conscience quant aux souffrances endurées par la femme arabe, en particulier, la femme palestinienne, du fait de l'arbitraire, des violations, de l'emprisonnement et de bien d'autres formes d'humiliation pratiquées par l'occupant israélien".
C'est précisément dans cette optique que la Commission de la femme arabe pour le DIH peut être conçue comme un mécanisme efficace de solidarité avec le peuple palestinien, en général, et avec la femme palestinienne, en particulier.
Cette commission fait, en effet, partie des mécanismes qui aident à mobiliser les énergies, au plan mondial et au sein des organisations et instances régionales et internationales, pour donner une image réelle des conditions de la femme et de l'enfance, en Palestine, et pour exhorter les instances onusiennes à garantir sécurité et protection au peuple palestinien.
L’inscription de la question de la femme palestinienne en tant que point permanent de l'ordre du jour des travaux de l'OFA, durant le mandat de la Tunisie à la tête de cette organisation est aussi une illustration parfaite de la volonté d'apporter tout le soutien et l'appui nécessaires aux femmes arabes qui sont encore sous le joug de l'occupation et qui militent pour la liberté et la dignité.
L'initiative de Madame Leïla Ben Ali, lancée en novembre 2006, à Manama (Bahreïn), à l'occasion de la première conférence de l'OFA, en faveur de la création d'un Observatoire des législations sociales et politiques, s'inscrit dans ce même ordre d'idées.
La création de ce mécanisme, qui a pour principale mission d'examiner les questions inhérentes à la condition de la femme dans les pays arabes, reflète aussi une profonde prise de conscience de l'importance des législations dans l'instauration d'une plateforme solide, capable de contribuer au changement des mentalités et des comportements à l'égard de la femme dans les sociétés arabes. Cette initiative s'appuie sur une riche expérience accumulée par la Tunisie dans ce domaine et qui a valu à la femme tunisienne de multiples réalisations et acquis reconnus à l'échelle mondiale.
La dimension humaniste qui distingue le mandat de la Tunisie à la tête de l'OFA s'est, par ailleurs, illustrée, à travers l'appel lancé par Madame Leïla Ben Ali à instituer une Journée arabe des personnes âgées.
Lancé à l'adresse des premières dames dans les pays arabes et aux membres du Conseil supérieur de l'Organisation, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de personnes âgées, cet appel a été adopté, à l'unanimité, par le Conseil des ministres arabes des Affaires sociales, réuni en sa 29e session. Cette journée est, désormais, célébrée le 25 septembre de chaque année.
Durant la période écoulée de son mandat à la tête de l'OFA, Madame Leïla Ben Ali s'est distinguée par des efforts louables empreints d'une profonde dimension humaniste et sociale et qui procèdent d'une ferme détermination à consacrer le concept de sécurité de l'individu dans les politiques et programmes de l'OFA.
Cette approche aura indéniablement un impact positif et concret sur l'action de l'Organisation et sur l'amélioration des conditions des femmes arabes.
mercredi 20 octobre 2010
La crise structurelle du Pdp, d’Ettajdid, du Fdtl…
La livraison n° 2596 du 10 au 16 octobre 2010 de l’hebdomadaire Jeune Afrique, Abdelaziz Barrouhi revient sur la situation de l’opposition tunisienne et note son manque d’assise populaire. Il montre en filigrane que la grande faiblesse politique, c’est précisément la prétention d’exister en tant que partis politiques, dont la vocation est d’accéder aux gouvernes de l’Etat, alors que ces partis sont incapables de gérer un problème aussi basique que celui de réagir tous ensemble sous un même front.
Comment peut-on avoir la prétention de prendre en charge la gestion d’un Etat et garantir la bonne marche de ses institutions si l’on est incapable d’agir à une échelle aussi basique ? Comment peut-on prétendre pouvoir gérer à l’échelle nationale des relations avec des partenaires sociaux si l’on est incapable de se mettre autour d’une table au service des mêmes dénominateurs communs de l’opposition démocratique ?
Quand le PDP tisse des alliances avec les islamistes dans la quasi-indifférence, c’est aussi la crédibilité, entre autres, d’Ettajdid et du Forum démocratique, qui en souffre. Et si sur les médias électroniques le discours de l’opposition est presque inaudible par les jeunes notamment, c’est peut-être aussi parce qu’il n’est pas à la hauteur des attentes de ces mêmes jeunes dans l’ensemble légalistes, imbus d’une culture d’Etat et parmi lesquels le consensus autour du régime républicain est manifeste (tout extrémisme gauchiste et islamiste minoritaire mis à part). Et il suffit de voir ce que les jeunes tunisiens écrivent sur leurs profils sur Facebook, leurs blogs et autres réseaux sociaux où ils s’expriment pour s’en rendre compte.
C’est littéralement désespérant que l’opposition tunisienne se trouve ainsi d’une crise structurelle!
Comment peut-on avoir la prétention de prendre en charge la gestion d’un Etat et garantir la bonne marche de ses institutions si l’on est incapable d’agir à une échelle aussi basique ? Comment peut-on prétendre pouvoir gérer à l’échelle nationale des relations avec des partenaires sociaux si l’on est incapable de se mettre autour d’une table au service des mêmes dénominateurs communs de l’opposition démocratique ?
Quand le PDP tisse des alliances avec les islamistes dans la quasi-indifférence, c’est aussi la crédibilité, entre autres, d’Ettajdid et du Forum démocratique, qui en souffre. Et si sur les médias électroniques le discours de l’opposition est presque inaudible par les jeunes notamment, c’est peut-être aussi parce qu’il n’est pas à la hauteur des attentes de ces mêmes jeunes dans l’ensemble légalistes, imbus d’une culture d’Etat et parmi lesquels le consensus autour du régime républicain est manifeste (tout extrémisme gauchiste et islamiste minoritaire mis à part). Et il suffit de voir ce que les jeunes tunisiens écrivent sur leurs profils sur Facebook, leurs blogs et autres réseaux sociaux où ils s’expriment pour s’en rendre compte.
C’est littéralement désespérant que l’opposition tunisienne se trouve ainsi d’une crise structurelle!
lundi 18 octobre 2010
Tunisie-L’«Alliance pour la citoyenneté et l’égalité», une réédition du «Collectif du 18 octobre» ?
Lorsqu’on lit la plate forme idéologique de l’Alliance pour la citoyenneté et l’égalité, on ne peut pas ne pas constater la manière dont la gauche s’est convertie à la culture démocratique : le bricolage idéologique, l’occultation des luttes quotidiennes menées par les acteurs de la société civile, le mépris des intellectuels, considérés tout au plus comme des «idiots utiles», et plus généralement le divorce avec le monde de la culture.
L’horizon du court terme toujours recommencé dans lequel la gauche se retrouve cantonnée, explique un peu l’alliance politicienne avec l’islam politique. Cela rappelle la fâcheuse expérience du «Collectif du 18 octobre». On le sait, les premières défaites commencent par les mots. Cette plateforme postule le consensus avant toute discussion et finalise le débat d’emblée en mettant les forces qui composent l’opposition sur les rails d’on ne sait quel « pacte démocratique » avec l’islam politique.
Ce débat est si mal engagé qu’il commence par exclure les composantes «récalcitrantes» de la société civile, à commencer par le mouvement féministe. Tout se passe comme si le «dialogue» avec l’islamisme prime tout autre impératif. Toutes ces considérations conduisent à montrer que l’«Alliance pour la citoyenneté et l’égalité» est pure et simple une réédition du «Collectif du 18 octobre».
L’horizon du court terme toujours recommencé dans lequel la gauche se retrouve cantonnée, explique un peu l’alliance politicienne avec l’islam politique. Cela rappelle la fâcheuse expérience du «Collectif du 18 octobre». On le sait, les premières défaites commencent par les mots. Cette plateforme postule le consensus avant toute discussion et finalise le débat d’emblée en mettant les forces qui composent l’opposition sur les rails d’on ne sait quel « pacte démocratique » avec l’islam politique.
Ce débat est si mal engagé qu’il commence par exclure les composantes «récalcitrantes» de la société civile, à commencer par le mouvement féministe. Tout se passe comme si le «dialogue» avec l’islamisme prime tout autre impératif. Toutes ces considérations conduisent à montrer que l’«Alliance pour la citoyenneté et l’égalité» est pure et simple une réédition du «Collectif du 18 octobre».
samedi 16 octobre 2010
Quand le «Mouvement du 18 octobre» accouche d’une souris…
Pour les fondateurs du «mouvement du 18 octobre», cette coalition constitue une entreprise originale en matière de rénovation politique. Soit. L’entreprise est de taille. Mais ils oublient de dire que l’équation que « le ramassis idéologiquement et politiquement hétérogène» qui forme cette alliance -devenue de facto artificielle et de circonstance- a à résoudre présente plusieurs inconnues.
Et la première d’entre elles comme l’explique une figure emblématique du Mouvement Ettajdid, dans une très remarquée analyse parue dans l’organe de son parti, a trait aux aléas d’un projet qui «veut réaliser une synthèse unitaire de sensibilités différentes dans une cohabitation originale de militants venus d’horizons divers et qui est appelé à bannir les anciennes cultures de l’intolérance de l’exclusive, de l’exclusion ou de calculs de rapports de force». Rien que cela !!!
Les fondateurs du « mouvement du 18 octobre » n’ont aucunement réussi cette révolution culturelle, mentale et psychologique, condition sine que non seulement au succès de l’entreprise mais surtout à sa durée. La gageure politique et idéologique est énorme. Tant il est vrai que, comme cela a très lucidement analysé, «cette équation ne peut être résolue par la seule bonne volonté des uns et des autres constamment menacés et bousculés par les vieux réflexes qui peuvent se transformer en démons diviseurs au nom d’une prétendue vérité ou d’une simple opinion contraire à celle des autres». Tout le problème est là en effet !
Les architectes du « mouvement du 18 octobre » croient disposer du bâton de Moise et s’assimilent à «l’attendu Mehdi des chiites» en matière de renouveau démocratique. Ils entendent tout simplement constituer une «alliance» -plus ou moins avouée- avec le courant islamiste d’Ennahdha. Ils refusent d’affirmer que le débat démocratique est une chose, alors que l’alliance à tout prix en est une autre.
Cinq ans après sa création, le «mouvement du 18 octobre » a publié de nombreux communiqués. Ses membres ont voyagé dans de nombreuses capitales européennes. Ils ont pu quémander des subventions pour payer leurs voyages. Ce mouvement a accouché d’une souris.
Et la première d’entre elles comme l’explique une figure emblématique du Mouvement Ettajdid, dans une très remarquée analyse parue dans l’organe de son parti, a trait aux aléas d’un projet qui «veut réaliser une synthèse unitaire de sensibilités différentes dans une cohabitation originale de militants venus d’horizons divers et qui est appelé à bannir les anciennes cultures de l’intolérance de l’exclusive, de l’exclusion ou de calculs de rapports de force». Rien que cela !!!
Les fondateurs du « mouvement du 18 octobre » n’ont aucunement réussi cette révolution culturelle, mentale et psychologique, condition sine que non seulement au succès de l’entreprise mais surtout à sa durée. La gageure politique et idéologique est énorme. Tant il est vrai que, comme cela a très lucidement analysé, «cette équation ne peut être résolue par la seule bonne volonté des uns et des autres constamment menacés et bousculés par les vieux réflexes qui peuvent se transformer en démons diviseurs au nom d’une prétendue vérité ou d’une simple opinion contraire à celle des autres». Tout le problème est là en effet !
Les architectes du « mouvement du 18 octobre » croient disposer du bâton de Moise et s’assimilent à «l’attendu Mehdi des chiites» en matière de renouveau démocratique. Ils entendent tout simplement constituer une «alliance» -plus ou moins avouée- avec le courant islamiste d’Ennahdha. Ils refusent d’affirmer que le débat démocratique est une chose, alors que l’alliance à tout prix en est une autre.
Cinq ans après sa création, le «mouvement du 18 octobre » a publié de nombreux communiqués. Ses membres ont voyagé dans de nombreuses capitales européennes. Ils ont pu quémander des subventions pour payer leurs voyages. Ce mouvement a accouché d’une souris.
vendredi 15 octobre 2010
Les soucis médiatiques des écrivaines et artistes laïques du Monde Arabe
Une rencontre de «Ces F… Respectueuses» vient d’avoir lieu à El Teatro du 27 septembre au 12 octobre. Soucieuses de leur image, elles ont fait des «Zooms entre-elles croisés». Une manifestation dédiée aux écrivaines et artistes laïques du Monde Arabe. Pour les initiatrices de cet événement, il s’agit d’une manifestation dédiée aux libres penseuses laïques des arts et lettres du Monde Arabe et de la Méditerranée.
L’objectif de cette rencontre est double.
D’abord, il s’agit de dépasser les clichés véhiculés par les médias du nord qui ne s’intéressent pas aux femmes agissantes portant un projet social basé sur la laïcité. Aujourd’hui dans les télévisions du nord, les femmes de la rive sud de la Méditerranée sont souvent représentées par des femmes voilées. Voiler son corps est le mettre en arrière et le traiter comme un objet.
Ensuite, il s’agit de casser l’image stéréotypées véhiculées par les médias rabes salafistes et réactionnaires. Le drame que les des femmes du sud de la Méditerranée vivent, c’est que leur propre image est complètement contrôlée par des médias qui sont tenus par une ligne idéologique réactionnaire et salafistes. Dans les pubs diffusées par les télévisions des pays du golfe la femme est toujours là pour vanter les mérites de la lessive et de la machine à laver. Et elle est voilée. Aujourd’hui, le hijab est devenu quelque chose d’absolument incontournable dans l’image de la femme.
L’objectif de cette rencontre est double.
D’abord, il s’agit de dépasser les clichés véhiculés par les médias du nord qui ne s’intéressent pas aux femmes agissantes portant un projet social basé sur la laïcité. Aujourd’hui dans les télévisions du nord, les femmes de la rive sud de la Méditerranée sont souvent représentées par des femmes voilées. Voiler son corps est le mettre en arrière et le traiter comme un objet.
Ensuite, il s’agit de casser l’image stéréotypées véhiculées par les médias rabes salafistes et réactionnaires. Le drame que les des femmes du sud de la Méditerranée vivent, c’est que leur propre image est complètement contrôlée par des médias qui sont tenus par une ligne idéologique réactionnaire et salafistes. Dans les pubs diffusées par les télévisions des pays du golfe la femme est toujours là pour vanter les mérites de la lessive et de la machine à laver. Et elle est voilée. Aujourd’hui, le hijab est devenu quelque chose d’absolument incontournable dans l’image de la femme.
mardi 12 octobre 2010
Tunisie : La promotion de la démocratie et la participation politique
La démocratie signifie traditionnellement le pouvoir de décisions du peuple. Les politologues ont, souvent, défini la démocratie comme le régime politique dans lequel le peuple exerce le pouvoir du fait qu’il est détenteur de la souveraineté. Cela suppose une interaction entre gouvernants et gouvernés. Dans le contexte national tunisien, la démocratie se décline en deux formes. La démocratie directe dans le sens qu’il n’y a pas d’intermédiaires entre l’Etat ou plutôt le pouvoir et les citoyens. Ceux-ci prennent part à travers la démocratie dialogique à définir les grandes orientations qui engagent l’avenir du pays. La démocratie représentative qui circonscrit le rôle du peuple à l’élection de ses députés.
Ces deux déclinaisons de l’idée démocratique illustrent parfaitement l’article 3 de la Constitution tunisienne qui énonce que le peuple est détenteur de la souveraineté qu’il exerce selon les modalités légales. Il est clair que le peuple ne peut exercer cette souveraineté que dans le contexte d’un modèle représentatif tel que l’a défini Montesquieu et dans le cadre de la bonne gouvernance qui consiste en l’émergence de la société civile qui représente une espèce de contre-pouvoir au pouvoir. Un autre aspect de cette évolution s’est déployé en parallèle au sein de la société civile relatif à l’implication des élites dans la vie politique. Toutes ces déclinaisons ont permis de mettre en place une culture politique participative et l’émergence d’une démocratie plurielle basée sur le respect des lois et des institutions, dans la transparence et surtout dans les différentes types d’élections, présidentielle, législatives, municipales. Tous ces acquis sont appelés à être consolidés dans le programme politique «Ensemble, relevons les défis»
Ces deux déclinaisons de l’idée démocratique illustrent parfaitement l’article 3 de la Constitution tunisienne qui énonce que le peuple est détenteur de la souveraineté qu’il exerce selon les modalités légales. Il est clair que le peuple ne peut exercer cette souveraineté que dans le contexte d’un modèle représentatif tel que l’a défini Montesquieu et dans le cadre de la bonne gouvernance qui consiste en l’émergence de la société civile qui représente une espèce de contre-pouvoir au pouvoir. Un autre aspect de cette évolution s’est déployé en parallèle au sein de la société civile relatif à l’implication des élites dans la vie politique. Toutes ces déclinaisons ont permis de mettre en place une culture politique participative et l’émergence d’une démocratie plurielle basée sur le respect des lois et des institutions, dans la transparence et surtout dans les différentes types d’élections, présidentielle, législatives, municipales. Tous ces acquis sont appelés à être consolidés dans le programme politique «Ensemble, relevons les défis»
mardi 5 octobre 2010
Les Tunisiens avec Ben Ali en 2014
Avec Ben Ali en 2014 pour continuer l’épopée de la cohésion dans la prospérité
Tout observateur de l’évolution de la Tunisie au cours des deux dernières décennies peut, faits et chiffres à l’appui, dresser le portrait de la Tunisie actuelle : Etat de droit moderne et ouvert qui a choisi la voie courageuse de la démocratie en rejetant les ruptures culturelles brutales et considérée comme une nation pilote dans le monde arabe.
L’héritage sur lequel s’est fondée la dynamique du Changement initié par le Président Ben Ali, s’inscrit dans la lignée des réformateurs à l’instar de Kheïreddine Ettounsi, des figures emblématiques du parti dans sa lutte pour l’indépendance. Ce souci de contextualiser l’expérience tunisienne permet d’en apprécier le degré de pertinence et rappelle surtout le triple combat qui a été mené par la Tunisie contemporaine : celui qui est mené contre le sous-développement, celui mené contre l’intégrisme, et celui qui est mené contre la politisation des droits de l’homme.
Tout observateur peut, également, identifier deux lieux où se joue le paradoxe de l’expérience de développement et de modernisation enragée dans le pays. Il y a celui en vertu duquel la rareté des ressources naturelles donne lieu à un succès économique, la petite taille du pays à une présence marquée sur la scène mondiale en tant que modèle de développement, ou celui qui se traduit encore à travers le caractère particulièrement stable de la Tunisie, alors qu’elle était au bord du précipice il y a vingt trois ans. Mais il y a un autre paradoxe, qui concerne la lecture de l’expérience tunisienne. Etre sensible à la «globalité du processus» c’est montrer que ce qui est en jeu dans la construction de la démocratie tunisienne, ce qui est assurément sa force, c’est qu’elle fait l’objet d’appréciations qui tendent surtout à relever en elle son inadéquation avec certaines normes occidentales relatives à la liberté. Pourtant, l’expérience tunisienne est bien celle qui, à la différence d’autres expériences menées dans l’environnement plus ou moins lointain, allie modernisation et promotion de la liberté et évite de jouer telle exigence contre l’autre. Le paradoxe est donc celui d’une approche de démocratisation prudente mais déterminée et réussie qui, pourtant, vaut à la Tunisie une appréciation qui persiste à lui dénier le mérite qui lui revient. Des mises en cause partielles liées au thème des droits de l’homme font malheureusement l’impasse sur le caractère continu et évolutif du processus démocratique, qui refuse toute rupture culturelle et dont le souci est de sécuriser le mode de vie des citoyens et de bannir la violence de la vie publique.
Toute cette dynamique appelle toutes les forces vives à persévérer à l’unisson dans l’effort et la détermination de porter encore plus loin les acquis de la démocratie politique et de la démocratie sociale. C’est là qu’il faut situer le mouvement citoyen d’ «Al-Mounachadat» appelant le président Zine El Abidine Ben Ali à être au rendez-vous avec le peuple à l’horizon de 2014 pour poursuivre l’épopée de la cohésion dans la prospérité.
Tout observateur de l’évolution de la Tunisie au cours des deux dernières décennies peut, faits et chiffres à l’appui, dresser le portrait de la Tunisie actuelle : Etat de droit moderne et ouvert qui a choisi la voie courageuse de la démocratie en rejetant les ruptures culturelles brutales et considérée comme une nation pilote dans le monde arabe.
L’héritage sur lequel s’est fondée la dynamique du Changement initié par le Président Ben Ali, s’inscrit dans la lignée des réformateurs à l’instar de Kheïreddine Ettounsi, des figures emblématiques du parti dans sa lutte pour l’indépendance. Ce souci de contextualiser l’expérience tunisienne permet d’en apprécier le degré de pertinence et rappelle surtout le triple combat qui a été mené par la Tunisie contemporaine : celui qui est mené contre le sous-développement, celui mené contre l’intégrisme, et celui qui est mené contre la politisation des droits de l’homme.
Tout observateur peut, également, identifier deux lieux où se joue le paradoxe de l’expérience de développement et de modernisation enragée dans le pays. Il y a celui en vertu duquel la rareté des ressources naturelles donne lieu à un succès économique, la petite taille du pays à une présence marquée sur la scène mondiale en tant que modèle de développement, ou celui qui se traduit encore à travers le caractère particulièrement stable de la Tunisie, alors qu’elle était au bord du précipice il y a vingt trois ans. Mais il y a un autre paradoxe, qui concerne la lecture de l’expérience tunisienne. Etre sensible à la «globalité du processus» c’est montrer que ce qui est en jeu dans la construction de la démocratie tunisienne, ce qui est assurément sa force, c’est qu’elle fait l’objet d’appréciations qui tendent surtout à relever en elle son inadéquation avec certaines normes occidentales relatives à la liberté. Pourtant, l’expérience tunisienne est bien celle qui, à la différence d’autres expériences menées dans l’environnement plus ou moins lointain, allie modernisation et promotion de la liberté et évite de jouer telle exigence contre l’autre. Le paradoxe est donc celui d’une approche de démocratisation prudente mais déterminée et réussie qui, pourtant, vaut à la Tunisie une appréciation qui persiste à lui dénier le mérite qui lui revient. Des mises en cause partielles liées au thème des droits de l’homme font malheureusement l’impasse sur le caractère continu et évolutif du processus démocratique, qui refuse toute rupture culturelle et dont le souci est de sécuriser le mode de vie des citoyens et de bannir la violence de la vie publique.
Toute cette dynamique appelle toutes les forces vives à persévérer à l’unisson dans l’effort et la détermination de porter encore plus loin les acquis de la démocratie politique et de la démocratie sociale. C’est là qu’il faut situer le mouvement citoyen d’ «Al-Mounachadat» appelant le président Zine El Abidine Ben Ali à être au rendez-vous avec le peuple à l’horizon de 2014 pour poursuivre l’épopée de la cohésion dans la prospérité.
TBB pleure son triste sort et celui de son ami Kamel Jendoubi
TBB pleure comme d’habitude de manière pas vraiment clownesque sur les colonnes du Nouvelobs son triste sort et celui de son ami Kamel Jendoubi
Triste sort de TBB. Alors que «tout le monde était déjà mis au parfum. Les organisations internationales, les agences de presse, les chaînes satellitaires, les quotidiens- poids lourd du monde» et que «Google a implosé tant la circulation de l’information était dense », TBB était resté «l’oublié de la famille». Personne n’a pris la peine d’associer TBB à cette bataille pour établir «l’équilibre des forces dans la bataille d’El Kadissiya face à l’armée perse». Quand la deuxième révolution copernicienne aura-t-elle lieu ?
Triste sort de Kamel Jendoubi. Dans la voyance made in TBB, Kamel Jendoubi «sera pour toujours tourmenté, écartelé, vilipendé, crucifié ». Et il ne doit pas s’attendre « à une vie de pantouflard, de la classe moyenne de l’humanité » que TBB abhorre. Les gens de la classe moyenne sont des « êtres, vils, suffisants, grossiers, vulgaires sans classe, peu fins, sans tacts ». Des êtres qui cherchent Kamel Jendoubl noise et qui convoitent même ses malheurs». Que Dieu me protège de ça.
Qui a dit que le malheur des uns fait le bonheur des autres ?
Triste sort de TBB. Alors que «tout le monde était déjà mis au parfum. Les organisations internationales, les agences de presse, les chaînes satellitaires, les quotidiens- poids lourd du monde» et que «Google a implosé tant la circulation de l’information était dense », TBB était resté «l’oublié de la famille». Personne n’a pris la peine d’associer TBB à cette bataille pour établir «l’équilibre des forces dans la bataille d’El Kadissiya face à l’armée perse». Quand la deuxième révolution copernicienne aura-t-elle lieu ?
Triste sort de Kamel Jendoubi. Dans la voyance made in TBB, Kamel Jendoubi «sera pour toujours tourmenté, écartelé, vilipendé, crucifié ». Et il ne doit pas s’attendre « à une vie de pantouflard, de la classe moyenne de l’humanité » que TBB abhorre. Les gens de la classe moyenne sont des « êtres, vils, suffisants, grossiers, vulgaires sans classe, peu fins, sans tacts ». Des êtres qui cherchent Kamel Jendoubl noise et qui convoitent même ses malheurs». Que Dieu me protège de ça.
Qui a dit que le malheur des uns fait le bonheur des autres ?
samedi 2 octobre 2010
Tunisie : Le CSP, une législation révolutionnaire
Pour les femmes tunisiennes, le Code du statut personnel est venu annoncer l’émergence d’une famille nouvelle. Le CSP est, également, considéré comme un des actes fondateurs d’une nation indépendante et unie autour de valeurs fondamentales telles que le droit et l’égalité. Il est la pièce maîtresse de l’édifice de la République tunisienne indépendante, de son identité, de sa spécificité et de son ancrage dans la modernité. Grâce au CSP, la Tunisie fait figure d’exception dan le monde arabo-musulman, car certains des acquis accumulés au profit des femmes, comme l’abolition de la polygamie ou le droit à l’adoption, restent à ce jour exclusivement tunisiens.
Cela dit, les médias arabes et surtout les chaînes satellitaires largement regardées par les Tunisiens participent d’une régression des mentalités. Cela interpelle les femmes et les hommes pour rester vigilants et sauvegarder les acquis de la modernité aux couleurs des femmes tunisiennes.
Cela dit, les médias arabes et surtout les chaînes satellitaires largement regardées par les Tunisiens participent d’une régression des mentalités. Cela interpelle les femmes et les hommes pour rester vigilants et sauvegarder les acquis de la modernité aux couleurs des femmes tunisiennes.
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